Viper Dʼályʻ CRY } les larmes ne changent pas le monde, pleurer est inutile...

♣ Votre caractère :::
Hem, le caractère de Viper...On peut dire que c'est une parfaite victime. Peureux, timide, pleurnichard, gamin, reculé et hyper sensible. Martyrisé à tout bouts de champ, il se laisse faire sans rien dire, ayant trop peur qu'en se rebellant, son bizutage augmente. maladroit, il ne réussit jamais ce qu'il entreprend même si il le fait en silence. Il subit toute sorte de choses, si bien qu'on le prend souvent pour un masochiste. Il n'est pas maso, non, c'est juste qu'il ne ressent plus la douleur depuis longtemps, à cause de son bizutage quotidien. Beaucoup de gens le méprisent parce qu'il se laisse faire, d'autre le plaignent, ou s'amusent avec. Viper fait tout pour ne pas se faire remarquer, sait mentir à merveille mais il est très facilement impressionnable bien qu'il ne se rende pas compte de son potentiel. Son potentiel, c'est de tirer avec un fusil à longue distance à 5 kilomètres, d'utiliser un fusil à lunette sans lunette. Il est pris de crises quelques rares fois, sans raison précise, terrorisé par les deux guerres qu'il a connues. Il se sent plus féminin que masculin, alors il est souvent en fille, car il est resté une fille pendant plus de 50 ans. Depuis quelques temps il semble plus sociable, très légèrement, et intrigué par certaines personnes qui ont vécu une guerre, ou quelque chose du genre.


Physique |

VIper est du genre à essayer de pas se faire remarquer, mais en se faisant remarquer malgré lui au final. Pas mal petit, il fait bien plus jeune que son âge et les autres lui donnent souvent 14 ans. La première chose qu'on pense quand on le voit, c'est souvent "Il est trop mignon". Viper est, oui, mignon. D'une bouille de gamin, il a un visage rond, un petit corps, la peau pâle et les traits fins. Physiquement, il n'a presque aucun défaut. Il a une tignasse violette, un peu dans les tons foncés, qui lui arrive à peu près aux épaules. Ses cheveux sont lisses et bien coiffés malgré le fait qu'on ne les voit pas beaucoup étant donné qu'il a toujours une capuche ou un chapeau. Ses yeux sont aussi violets, avec deux marques en dessous, des yeux en triangle.
Viper porte toujours un uniforme. Soit un noir et jaune-marron-orange, avec une sorte de cape, une veste, un short, des "bas" et des bottines, ou alors une jupe en mode fille, soit un uniforme noir composé d'une robe à manche longue, d'un "poncho" noir, et des bottines. Quel que soit son uniforme, il met toujours une capuche, bien entendu.

♣ Votre histoire :::
« J'ai peur, j'ai peur, j'ai si peur...Je ne sais rien faire, j'ai trop peur...Pourquoi je suis comme ça ? Je suis faible, je suis un petit shinigami faible...Pourquoi je suis né comme ça ? Je voudrais disparaître... Pourquoi je ne peux pas mourir... ? »

« Je ne suis rien» C'est ce que Viper se répétait tout le temps, tout les jours, chaque minutes, chaque instant. Il était un moins que rien, se faisait bizuter tout le temps, tout les jours, chaque minutes, chaque instant.

Comme tout shinigami, Viper a été envoyé sur terre dès qu'il put. Lorsqu'il atteignit ses 13 ans, il fut emmené sur terre. Il ne se rappel plus quand il est arrivé sur Terre. Tout ça, son adaptation, il l'a oublié. Peut-être le choc de la seconde guerre ?
Je passerais une grande partie de sa vie. Pendant plusieurs années, il a été maltraité, bizuté, tout le monde le voyait faible et sans intérêt. Ne pouvant pas mourir, il a été pris pour un sorcier et a été brûlé. Il a senti la douleur du feu sur sa peau, il a senti la douleur des coups, il a tout senti. Il sentait toujours en 1939. 1939. Tout le monde connait cette date, connait ce qu'elle signifie, n'est-ce pas? C'est le début de la seconde guerre mondiale, cette guerre sanglante pour des millions de personnes, et pour Viper, une guerre qui lui a tout pris, sa douleur, son bonheur, son sourire, sa joie et son coeur. Mais cette partie-là de sa vie, c'est la plus importante, celle qui l'a bousculé, alors je ne vais pas faire main-basse dessus.

En 1939, Viper avait une famille. Une famille juive. Le père était un grand homme baraqué, impressionnant, terrifiant mais tellement doux et gentil. Son grand-frère était tout aussi gentil, grand et solide, mais il avait quitté la maison depuis longtemps. Quand à la mère...Elle était d'une terrible beauté, douce, aimante, gracieuse, protectrice, tout ce dont un enfant puisse rêver comme mère. Physiquement, Viper avait 12 ans. Elle était pleine de vie, souriait et faisait des cadeaux à sa famille.
En 1939, la début de la guerre. Emmené dans les ghettos juifs, la famille de Viper devait se cacher de tous, de peur d'être arrêté. Tout les jours, tout le temps, elle entendant la même chanson, ce même air traditionnel des ghettos juifs de la seconde guerre mondial.

« Ay lyu lyu lyu, nakht un regn Ay lyu lyu lyu, nakht un vint, In der nakht un in dem regn, In der nakht un in dem vint, Geyen menshn oyf di vegn, Nas un hungerik vi hint, Un farvoglte vi hint, Un getribene vi hint. Ay lyu lyu, nakht un regn, Ay lyu lyu, nakht un vint, Lyulinke may kind, Lyulinke may kind. Un vuhin di menshn geyen, Veys di nakht un veys der vint, On geveyn un on geshreyen, In der nakht un in dem vint, Geyen zey in shvartse reyen, Nas un hungerik vi hint, Un farvoglte vi hint, Un getribene vi hint. Ay lyu lyu, nakht un regn, Ay lyu lyu, nakht un vint, Lyulinke may kind, Lyulinke may kind. »

« Ay lyu lyu lyu, nuit et pluie, Ay lyu lyu lyu, nuit et vent, Dans la nuit et sous la pluie, Dans la nuit et dans le vent, Des gens vont sur les routes, Mouillés et affamés comme des chiens, Et battus comme des chiens, Et traqués comme des chiens. Ay lyu lyu, nuit et pluie, Ay lyu lyu, nuit et vent, Lyulinke mon enfant. Lyulinke mon enfant. Et où vont les gens, La nuit le sait, et le vent le sait, Sans crier et sans gémir, Dans la nuit et dans le vent, Ils vont en rangs noirs, Mouillés et affamés comme des chiens, Et battus comme des chiens, Et traqués comme des chiens. Ay lyu lyu, nuit et pluie, Ay lyu lyu, nuit et vent, Lyulinke mon enfant Lyulinke mon enfant. »

« Maman, qu'est-ce que ça veut dire, cette chanson?» « ça signifie que nous sommes des chiens, traqué par les soldats, des déchets sur la route qu'on doit exterminer, ma chérie.» « Mais, maman, on est pas des chiens! Toi, tu es plus belle que le printemps! Ici, on est tous en rang, mais au fond, on est pas des déchets, hein? » « Non ma chérie. Toi, tu n'es pas juive, tu n'es pas un déchet. Toi, au moins, tu ne mourras pas. Tu doit vivre pour garder notre fiereté. Tu te rappelleras de cette chanson, ma chérie? » « Mmh, je l'entend tout le temps, bien sur que je vais m'en souvenir! Mais tu vas venir avec moi, hein maman? Tu ne vas pas me laisser toute seule, hein? » « ... » « Maman? »

Les soldats ont emmené tout le ghetto. Ils n'ont laissé derrière eux que Viper, caché dans les décombres, laissé à sa peur monstrueuse et à sa solitude grandissante. Ils avaient emmené ses parents. Sans un regard en arrière, la tête hautes, ils étaient partit. Ils l'avaient laissé. Au fond, Viper savaient qu'ils avaient fait ça pour sa survit. Mais elle avait trop peur de la solitude pour se l'avouer. Elle voulait qu'ils rente ensemble pour l'éternité. Mais l'éternité, c'est long. les humains ne survivent pas à l'éternité. Viper, elle, c'est une shinigami. Elle, elle ne meurt pas. Vut qu'elle n'est pas née. Viper, elle, elle a tout un passé immonde derrière elle. Elle a sa peur qu'elle traine derrière elle, la terreur d'être laissé seule, ce monstrueux sentiment qui la détruit à petit feu de l'intérieur. Elle ne l'avait jamais ressenti, et maintenant elle savait ce que ça faisait. Non, elle ne voulait pas. Elle voulait qu'ils restent ensemble, elle ne voulait pas de ce sentiment, cette boule dans le ventre. Elle n'en voulait pas. Quitte à renié son existence, elle ne voulait plus avoir si mal. Et c'est ce qu'il s'est passé. Elle n'avait plus mal. Elle ne sentait plus la douleur. Son corps ne tenait plus le choque, il devait se débarrasser de quelque chose pour continuer de vivre. Alors elle avait abandonné la douleur. Et, si lentement, elle s'était levé et dirigé vers le camp de concentration, si lentement elle avait pris une arme au sol. Un AR-18. Son AR-18. C'est avec son AR-18 qu'elle devint un monstre de sang, l’immortelle enfant tueuse. Celle qui voulait se vanger. Celle qui arrive trop tard, celle qui marche sur les corps, celle qui pleure ses parents avec du sang sur le mains, celle qui dort sur des cadavres en tenant ses parents par les mains.

Viper a survécut à la guerre, elle est partit à la recherche de son frère. Pendant des années elle l'a cherché, puis lors de la guerre du Vietnam, elle a apprit qu'il y était. Alors elle y est allé, elle l'a trouvé, ils l'ont tué, elle l'a vengé. Elle pleurait, sa seul famille était morte, tous, elle n'avait rien, plus rien, elle était toute seule, elle avait abandonné la douleur, mais qu'est-ce que c'était, ce sentiment, à l'intérieur de son coeur, ça lui faisait mal, si mal, tellement mal, elle n'en pouvait plus, elle voulait disparaitre, elle en avait marre, si marre, tellement marre, tout le temps, tout les jours, chaque minutes, chaque instant, elle avait mal, elle avait de plus en plus mal, alors qu'elle avait abandonné la douleur, elle avait encore plus mal, juste une fois, elle voulait sourire, elle voulait rire, elle voulait ne plus avoir mal, que cette boule dans son coeur disparaisse, elle voulait être normal, une petite fille normale, une qui naissait plus tard, une qui n'a pas connut les horreur de la guerre, une petite fille qu'elle ne serait pas, qu'elle ne serais jamais, elle a vue la guerre, elle y a participé, elle l'a fait, elle se dit être un monstre, elle est toute seule, elle est immortelle, elle mourra seule dans plusieurs centaines d'années, comme tout les shinigami, après tout, un shinigami est seul, non, il est destiné à mourir seul...N'est-ce pas?

« J'ai peur, maman, j'ai si peur..Viens me chercher, je t'en prie...maman...Je ne veux pas mourir toute seule...Maman...Je t'aime tant...»

Elle est partit. Dans son uniforme noir et marron, elle est partit du village où elle était pour aller au Japon. Elle avait physiquement 16 ans. Ses marches violettes en dessous de ses yeux étaient devenus très voyantes. Même si ses yeux paraissaient indifférents, en regardant bien, ils reflétaient une immense tristesse. Elle avait coupé ses cheveux, rabattus sa capuche. Elle se tenait à l'entrée du village, dans ses bottes militaires. Elle n'avait aucun sac, elle n'avait rien emmené. Dans son dos, il y avait uniquement ses armes, ses 3 fusils et son lance-grenade (xP), sur sa hanche, son AMT, de l'autre côté et autour de sa cuisse, des couteau d'argents. Elle partait pour le Japon, pour un internat, sans rien, juste avec ses armes, pour se refaire une vie, pour essayer d'effacer ces 50 dernières années. Elle avait souri, un sourire si faux, qui lui-même reflétait sa tristesse, puis s'était tournée et éloignée.